6 décembre : fête de la Saint Nicolas

De Saint Nicolas, on connaît la chanson des trois petits enfants. On sait aussi qu’il est l’ancêtre du Père Noël, avant que, dans un élan de déconstruction consumériste (la plus dangereuse selon Pasolini), Coca Cola ne popularise le gros bonhomme rouge, que les wokistes, à leur tour, veulent transformer en grosse dame vulgaire.Mais ce qu’on sait moins, c’est l’ardeur de Saint Nicolas à défendre la Foi (il n’est pas Saint pour rien). On le voit ici, au Concile de Nicée (325) donner une correction au prêtre Arius qui se croyait plus malin que tout le monde, pour mettre en cause la divinité du Christ et l’existence de la Trinité, articles de Foi sans lesquels le christianisme n’a plus aucun sens. Le wokisme n’est pas né d’aujourd’hui. La tradition rapporte que le bon Saint Nicolas, emporté par son indignation, a giflé Arius (le père de l’arianisme, lequel fera de gros dégâts dans l’empire romain, rien à voir cependant avec les ariens du nazisme). Saint Nicolas est un grec de l’empire romain, ce qui nous le rend plutôt sympathique, mais ce qui explique aussi son impétuosité. Même à l’époque, son geste a choqué, puisque les Pères conciliaires l’ont fait jeter en prison quelque temps. Voir gifler les imbéciles est politiquement incorrect, et avouons-le, demanderait trop d’énergie à notre époque. Contentons-nous de sourire devant ce tableau du bon Saint Nicolas, précédant de quelques siècles la célèbre formule de Saint Thomas d’Aquin (Somme théologique, Ia, IIae, quest. 40, art. 6) : « Omnes stulti et deliberatione non utentes, omnia tentant », popularisée par Michel Audiard, sous la forme suivante, dans les Tontons flingueurs : « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ».

Olivier Rio (Facebook)

Wikipedia

La fête de la Saint-Nicolas est issue de la célébration religieuse du 6 décembre, telle que fixée par le calendrier liturgique de l’Église catholique. Prenant de l’ampleur et quittant le cadre strictement religieux au fil des temps, elle met en scène saint Nicolas, un personnage quasi-légendaire inspiré des évêques lyciens Nicolas de Myre et Nicolas de Sion, dont les traditions hagiographiques se confondent depuis le xe siècle. Une légende, en particulier, racontait qu’il avait sauvé des orphelins d’une mort atroce.

Lors des célébrations dont le déroulement peut différer selon les régions, saint Nicolas récompense les bons comportements des enfants en les gratifiant de cadeaux ou de friandises, souvent assisté d’un compagnon à l’allure menaçante, qui est chargé de punir ceux qui n’ont pas été sages.

C’est une tradition vivace dans de nombreux pays d’Europe qui se déroule dans les jours précédant le 6 décembre — ou le 19 décembre du calendrier julien pour l’Église orthodoxe —, jour de célébration du saint dans les églises chrétiennes.

Au xxie siècle, la Saint-Nicolas est toujours fêtée dans un grand nombre de pays d’Europe, parmi lesquels : la France, l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg, la Belgique, les Pays-Bas, la Russie, la Pologne, la Croatie, l’Autriche… Dans la nuit du 5 au 6 décembre, le saint passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises : fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et de grands pains d’épices. Dans la Flandre française, le Hainaut français, le Boulonnais, l’Artois, la Lorraine, la Belgique et la ville suisse de Fribourg, dont il est le saint Patron, saint Nicolas défile dans les rues le 6 décembre.

Dans certaines régions il est accompagné par le Père Fouettard (Zwarte Piet – Krampus – Père Fouettard ou « Pierre le Noir » textuellement – en néerlandais. Hans Trapp en alsacien, « Houseker » en luxembourgeois) qui, vêtu d’un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes, porte parfois un fouet et un sac. Il n’a pas le beau rôle puisqu’il menace de distribuer des coups de trique aux enfants qui n’ont pas été sages ou de les emporter dans son sac et qui donne, parfois, du charbon, des pommes de terre et des oignons ou quiche. Le Père Fouettard est également souvent représenté avec des cornes et une queue.Aux Pays-Bas et en Belgique, le Père Fouettard est grimé en noir et habillé de vêtements colorés de page du xvie siècle ou xviie siècle ; il porte parfois de gros anneaux dans les oreilles et est traditionnellement coiffé d’une perruque crépue[9],[10]. Dans certains pays, comme les Pays-Bas, l’usage qui consiste à faire incarner Zwarte Piet par un homme noir ou grimé en noir suscite la polémique. Cette pratique est considérée raciste par des associations[11] et par l’ONU[12]. En France, le père Fouettard est représenté différemment : c’est un homme blanc, hirsute, sale et caché sous une capuche[13].


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