Il ne s’agit aucunement ici de faire du syncrétisme, ou de sombrer dans un oecuménisme a-doctrinal. Les doctrines sont importantes. Ce sont elles qui définissent ce en quoi nous croyons. Il faut donc prendre au sérieux nos confessions de foi respectives, et tenrer un dialogue ferme, serein, honnête, informé, intelligent et fraternel.
Il n’est pas interdit de penser que ce qui nous unit est plus important que ce qui nous sépare. Le Credo est notre étendard à tous. Rien ne devrait nous empêcher de prier ensemble, à commencer par le Notre Père.
aujourd’hui il y a beaucoup plus de différences entre un protestant classique et un protestant libéral qu’entre une protestant et un catholique. Il faut savoir relativiser, ou hiérarchiser plutôt. Et ne pas se tromper d’ennemis !
Je ne supporte pas l’anti-catholicisme primaire ! Viscéral. Borné, irréfléchi. Anachronique. Bête et méchant.
Il faut savoir raison garder.
La foi en la Sainte Trinité et à la divinité de Jésus-Christ est première. Le symbole de Nicée est ce qui nous unit avec les conclusions doctrinales des 6 premiers conciles oecuméniques. Le 7e concerne le culte des images… C’est là que les problèmes commencent… Pour le reste : mariologie et culte des saints, transubstantiation catholique, papauté. Tout devrait pouvoir être discuté en cherchant vraiment, au moins dans un premier temps, à comprendre l’autre sans le soupçonner d’être de mauvaise foi.
La norme normante commune à toutes les Églises ? L’Écriture Sainte, sur l’interprétation de laquelle seule il faut cheminer pour trouver un accord, ou bien se résoudre aux désaccords si personne n’accepte de bouger les lignes…
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