Site Réformé Confessant (ou « Semper Reformanda ») – « confessant » dans le sens positif de la reconnaissance et de la confession ferme de la Foi une et indivisible de l’Église, dont l’Écriture Sainte constitue le critère normatif (norma normans = norme narmante), et dont les confessions de foi de la Réforme (La Confession de La Rochelle notamment) ainsi que celles des six premiers Conciles œcuméniques (Nicée-Constantinople, Chalcédoine, Symbole d’Athanase) constituent des expressions fidèles et reconnues comme telles (normae normatae = normes normées), et dans le sens négatif d’une lecture critique du pluralisme théologique qui caractérise la plupart des « grandes Églises historiques » dans le monde depuis plus d’un siècle (*) – est un site personnel d’obédience réformée qui entend informer le « grand public » des différents courants qui composent cette branche du protestantisme, avec ses multiples rameaux, parfois ses fleurs et ses fruits…
(*) A ce propos le Pasteur Pierre Courthial dit fort justement : « La confession de LA FOI a toujours été, et demeure, la première mission de l’Église (« notre Mère », disait Calvin, Inst. Chrét. IV.1.1 et 4) et des fidèles. Et, puisque la Foi de l’Église et de ses fils et filles est une (Ep 4.5), le pluralisme est, principiellement, en contradiction avec la confession de la Foi, et, par conséquent, avec les confessions de foi historiques fidèles à l’Écriture, même s’il « se réfère » à elles, ce qui n’engage pas à grand chose. » (La Foi Réformée en France, p. 9) Et encore : « Il convient de bien distinguer pluralisme et pluralité. La pluralité est non seulement conciliable avec l’unité, mais elle est constitutive de celle-ci ; exactement comme l’unité est constitutive de la pluralité (…) Le pluralisme, à l’inverse, tend toujours à détruire la vraie unité plurielle parce qu’il veut mêler en une pseudo-unité non pas des complémentaires divers, cohérents et homogènes, mais des contradictoires, incohérents et hétérogènes. » (Ibid., pp. 9s) – Voir de même à ce sujet : Controverse au sujet du pluralisme doctrinal (Daniel Bergèse).
Son intention première et son orientation générale se veulent essentiellement positives, bien que la défense de la foi implique nécessairement une dimension apologétique, et donc aussi critique vis-à-vis des affirmations contraires à ce que nous croyons être une droite interprétation de l’Écriture Sainte, la Vérité de la Parole de Dieu – ce qui n’empêche pas d’être courtois et respectueux vis-à-vis de ceux qui les professent.
« Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. »
1 Pierre 3.15
« Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. »
2 Corinthiens 10.5
Être « confessant » aujourd’hui, c’est ne pas craindre les affirmations, et refuser le flou théologique, l’affadissement de la pensée (pensée unique – inique !), le relativisme anthropocentrique et le dictat du « théologiquement correct » et du dogme pluraliste, selon lequel toutes les « vérités » se valent pourvu qu’elles se cantonnent dans le domaine de la subjectivité – ce que je crois -, et ne prétendent pas à la vérité objective, indubitable, contraignante : ce que nous devons croire ; la Foi de l’Église universelle ; le « Nous croyons et confessons » de l’article 1 de La Confession de La Rochelle.
Comme le disait Luther :
« Car ce n’est pas se conduire en chrétien que de craindre les affirmations » !
Et : « Rejette les affirmations, et tu rejettes le christianisme » !
Et comme l’Écriture Sainte nous y exhorte : « Car si la trompette rend un son confus, qui se préparera au combat ? » (1 Corinthiens 14.8)
En résumé, et pour reprendre les mots du Pasteur Pierre Courthial, l’un des principaux représentants de la Foi Réformée en France, la « politique » de SRC-Semper Reformanda peut être définie comme suit :
« Ce qui me paraît caractériser la Réformation pour notre temps, c’est un esprit à la fois fidèle, soumis au Seigneur qui parle dans toute l’Écriture, et ouvert, attentif à tout ce qui se pense, se dit, et se fait dans le monde. Une orthodoxie fermée, un modernisme infidèle, voilà ce que ne peuvent admettre et pratiquer les disciples de la Réformation. »
Pierre Courthial
Ecclesia Reformata et Semper Reformanda !
« L’Église Réformée, toujours à Réformer ! »
Oui mais… selon la Parole de Dieu !
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Pour un survol de l’histoire de la Foi Réformée en France : La foi réformée en France (Pierre Courthial)
En anglais : Semper Reformanda (Michael S. Horton © Westminster Seminary California All rights reserved)
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