Un recueil où le poète devient guetteur sur les remparts, témoin du tumulte des nations et des signes des temps. À la manière des anges de l’Apocalypse soufflant dans leurs trompettes, chaque poème fait retentir un appel : appel à la conscience, au discernement, à la vérité.
Le sel purifie, conserve et donne saveur : il représente la parole juste, celle qui empêche la corruption morale et réveille les âmes endormies. La cendre, elle, rappelle la fragilité humaine, la vanité des empires et la nécessité du repentir. Ensemble, elles deviennent les deux pôles de cette poésie : la vérité qui brûle et la grâce qui restaure.
L’illustration des sept trompettes de l’Apocalypse accompagne ce recueil comme une icône du verbe prophétique. Dans le Livre de l’Apocalypse, ces trompettes annoncent des fléaux et des bouleversements, mais aussi la venue du Royaume. De même, ces poèmes ne sont pas de simples dénonciations : ils sont les souffles d’un jugement qui espère la rédemption, les échos d’une colère sainte qui prépare une terre nouvelle.
Chaque sonnet, chaque quatrain, se veut une trompette symbolique : non pas pour condamner les hommes, mais pour leur rappeler que l’injustice a un prix, et que la vérité, même ensevelie sous la cendre, finit toujours par luire comme le feu sous la braise.
Ainsi, Le Sel et la Cendre n’est pas un cri de désespoir, mais une veille poétique. Entre feu et poussière, colère et miséricorde, ces poèmes dressent la carte spirituelle d’un monde en attente de réconciliation.
Auteur : Vincent Bru
Quatrain prophétique sur l’alliance du vert et du rouge : tolérance feinte, réveil islamique et déclin spirituel d’un Occident désarmé.
Poème prophétique en alexandrins sur les origines réformées de New York : mémoire des pionniers calvinistes et appel spirituel à la lumière.
Poème prophétique sur New York devenue « New Woke » : réflexion sur la perte de foi, la mémoire spirituelle et la vanité des empires.
