New York se fait New Woke au miroir des errances,
Quand les piliers du temps se brisent en silence ;
La gloire sans mémoire s’efface au gré du vent,
Et l’orgueil sans racines s’écroule en un instant.
Sous les néons du monde où vacille la foi,
L’homme oublie ses serments et déchire la Loi ;
Mais Dieu, du haut des cieux, contemple calmement,
L’éclat des anciens trônes s’efface au cours du temps.
Vincent Bru, 5 novembre 20251
Description
Ce poème en alexandrins dresse un portrait prophétique et critique du monde moderne à travers l’image de New York, devenue « New Woke ».
Il évoque la chute silencieuse des valeurs, l’oubli des racines spirituelles et la vanité des gloires humaines face à Dieu.
Sous une langue classique et mesurée, le texte oppose la lumière fragile du monde à la sagesse éternelle du Créateur.
Une méditation poétique sur la mémoire, la foi et le destin des civilisations.
Clefs de lecture
- Un miroir de notre temps
Le poème s’ouvre par un jeu de mots : « New York se fait New Woke ».
Derrière la rime ironique se cache un constat : la cité emblématique de la modernité, autrefois symbole de liberté et de courage, se transforme en un lieu d’idéologie mouvante, où la conscience morale s’efface sous le vernis du progrès.
L’expression « miroir des errances » suggère que cette dérive reflète les égarements de toute l’humanité contemporaine, non seulement d’une ville.
- La chute des fondations
« Quand les piliers du temps se brisent en silence » évoque la ruine invisible des repères spirituels et historiques.
Les « piliers du temps » représentent la mémoire, la foi, les traditions et la sagesse héritées des siècles.
Le poète montre que leur effondrement ne survient pas dans le fracas d’une révolution, mais dans le silence de l’indifférence — ce qui rend la chute d’autant plus tragique.
- L’amnésie spirituelle
« La gloire sans mémoire s’efface au gré du vent » décrit une civilisation brillante mais oublieuse de son âme.
Sans mémoire spirituelle, même la gloire devient vaine, car elle ne repose plus sur une vérité durable.
Le vent symbolise ici le relativisme : ce qui change sans cesse, ce qui disperse.
L’orgueil « sans racines » renvoie à l’humanité déracinée, coupée de Dieu, de l’histoire, et donc condamnée à s’écrouler aussitôt qu’elle s’élève.
- La lumière trompeuse du monde
La deuxième strophe déplace la scène :
« Sous les néons du monde » oppose la lumière artificielle de la modernité à la lumière divine de la vérité.
La foi « vacille », car les hommes cherchent désormais dans la technique et l’idéologie ce qu’ils refusaient de recevoir comme grâce.
L’homme oublie ses serments — image du péché d’oubli, de l’infidélité spirituelle — et déchire la Loi, c’est-à-dire rejette la Parole de Dieu.
- La vision divine et la vanité des puissances
Le dernier distique a la force d’un oracle biblique :
« Mais Dieu, du haut des cieux, contemple calmement » — c’est la vision de la Providence, immuable, au-dessus du tumulte des civilisations.
« L’éclat des anciens trônes s’efface au cours du temps » rappelle la vanité des empires humains : tous les royaumes passent, mais le règne de Dieu demeure.
Ce vers fait écho à Daniel 2.44 :
« Le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit. »
- Structure et ton
Le poème suit une progression descendante :
La ville (New York) devient l’emblème d’un monde qui s’éloigne de ses fondements.
Le silence, l’oubli, l’orgueil et la perte de foi marquent la chute.
Mais la fin rétablit l’ordre spirituel : Dieu contemple, souverain et patient, la vanité du monde.
Le ton mêle ironie et prophétie : ironie dans le jeu New York / New Woke, prophétie dans la conclusion, où la sagesse divine domine la scène.
- Assistance IA (ChatGPT) utilisée pour la rédaction ↩︎

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