Toussaint

Jean 6.37-40 : Vivre la mort dans la lumière du Christ (Vincent Bru)

Dimanche 2 novembre – Année C : Toussaint1.

Textes de la Bible : Ésaïe 45.22-24 ; Psaume 27 (26 BJ) ; 1 Corinthiens 15.51-57 ; Jean 6.37-40


Lectures de la Bible

Ésaïe 45.22-24

« Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous tous les confins de la terre ! Car moi, je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Par moi-même je l’ai juré : de ma bouche sort la vérité, une parole qui ne sera pas révoquée : tout genou fléchira devant moi, toute langue jurera par moi. En l’Éternel seul se trouvent la justice et la force. »

Résumé

Dieu, par la bouche du prophète Ésaïe, appelle toutes les nations à se tourner vers lui pour être sauvées. Il proclame son unicité absolue : « Je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. » Il annonce un serment divin irrévocable : toute créature reconnaîtra un jour sa souveraineté — « tout genou fléchira devant moi ». Le salut, la justice et la force ne se trouvent qu’en lui.

Leçon théologique

  1. Monothéisme universel et appel à la conversion :
    Le salut ne se trouve ni dans les idoles, ni dans les puissances humaines, mais uniquement en l’Éternel. Ce texte est une proclamation de la souveraineté de Dieu sur toute la terre. Il invite toutes les nations (pas seulement Israël) à venir à lui pour la vie.
  2. Souveraineté et justice de Dieu :
    Dieu agit par sa parole : ce qu’il déclare s’accomplit. La justice divine n’est pas d’abord punitive, mais salvatrice : elle restaure l’ordre de la création en ramenant les hommes à leur Seigneur.
  3. Prophétie christologique :
    L’apôtre Paul cite ce passage dans Philippiens 2.10-11 : « tout genou fléchira au nom de Jésus ». Cela montre que Jésus-Christ est la manifestation même de l’Éternel. En lui, Dieu réalise la promesse du salut universel. Ainsi, l’appel d’Ésaïe 45 trouve son accomplissement en Christ ressuscité.
  4. Espérance pour les défunts et les vivants :
    Devant la mort, cette proclamation rappelle que seul Dieu détient la vie. Ceux qui se tournent vers lui ne sont pas perdus, car sa justice les couvre. La foi en Christ fait participer le croyant à cette victoire de Dieu sur le péché et la mort.

2. Psaume 27 (26 BJ)

Résumé :
Le psalmiste exprime sa confiance totale en Dieu malgré la peur et la mort : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut ». Même au cœur de l’épreuve, il espère « voir la bonté du Seigneur sur la terre des vivants ».

Leçon théologique :
Le croyant ne fonde pas sa paix sur la sécurité terrestre mais sur la fidélité de Dieu. La foi transforme la peur de la mort en espérance. Ce psaume fait écho à la certitude de la Sagesse : la vie avec Dieu dépasse la mort. C’est une prière de confiance pour les vivants et une intercession pour les morts.


3. 1 Corinthiens 15.51-57

Résumé :
Paul révèle le « mystère » de la résurrection : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés. La mort sera vaincue définitivement. Grâce au Christ, la mort perd son pouvoir et son aiguillon ; la victoire appartient à Dieu par Jésus-Christ.

Leçon théologique :
C’est le cœur de la foi chrétienne : la résurrection du Christ est la promesse de notre propre transformation. La mort n’est plus une fin, mais un passage. Le péché, source de mort, a été vaincu par la croix et la résurrection. Le chrétien peut donc affronter la mort avec courage et reconnaissance. La victoire du Christ devient notre espérance.


4. Évangile selon Jean 6.37-40

Résumé :
Jésus proclame : « Tout homme qui croit en moi, je ne le rejetterai pas ; je suis descendu du ciel pour faire la volonté du Père : que tout homme qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et que je le ressuscite au dernier jour. »

Leçon théologique :
Le salut est un don gratuit du Père, réalisé en son Fils. La volonté de Dieu n’est pas de condamner, mais de sauver. La foi en Jésus ouvre à la vie éternelle. Le Christ, pain de vie, garantit la résurrection finale. La relation personnelle à Jésus devient la clé du passage de la mort à la vie.


Synthèse générale et thème central

Thème central :
« Le salut appartient à Dieu seul, qui ressuscite et justifie ceux qui se confient en lui. »

  • Ésaïe 45 proclame que Dieu seul sauve et que tout genou fléchira devant lui : c’est le fondement de la foi.
  • Le Psaume 27 exprime la confiance du croyant en cette souveraineté divine même dans la détresse.
  • 1 Corinthiens 15 montre que cette justice divine s’est manifestée en Jésus-Christ, vainqueur de la mort.
  • Jean 6 affirme que le Christ accomplit la volonté du Père : donner la vie éternelle à ceux qui croient.

Ainsi, du prophète à l’Évangile, tout converge vers le règne universel du Christ vivant.
La mort ne détruit pas cette royauté, elle en devient le seuil : le croyant passe de la foi à la vision, de la promesse à la présence.

Cette journée de commémoration devient alors une profession de foi dans la souveraineté du Dieu vivant, qui appelle toute la terre — vivants et morts — à fléchir le genou devant lui et à recevoir sa justice par la foi seule.


Prédication : Vivre la mort dans la lumière du Christ

Frères et sœurs,

Chaque année, à la même période, deux visions du monde se croisent : d’un côté, Halloween, avec son cortège de fantômes, de crânes et de plaisanteries macabres ; de l’autre, la Toussaint, qui célèbre la lumière, la communion et l’espérance. L’une fait de la mort un jeu, l’autre la replace dans la perspective de la vie éternelle. Entre ces deux attitudes, nous, chrétiens réformés, sommes appelés non à rejeter simplement, ni à imiter servilement, mais à discerner. Nous ne fuyons pas la mort ; nous la regardons en face, à la lumière du Ressuscité.

Comme le rappelait Calvin : « La vraie piété consiste à honorer les saints, mais à adorer Dieu seul. » Et il ajoutait : « Les hommes, par trop de curiosité, ont voulu converser avec les morts, et ont oublié le Dieu des vivants. »

Notre époque rejoue cette tentation : elle veut apprivoiser la mort, la maquiller, l’inviter à la fête ; mais elle oublie qu’elle n’a pas le pouvoir de lui ôter son aiguillon. Seul le Christ, par sa croix et sa résurrection, a désarmé la mort.


Écoutons d’abord la voix d’Ésaïe :
« Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous tous les confins de la terre ! Car moi, je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; tout genou fléchira devant moi, toute langue jurera par moi. En l’Éternel seul se trouvent la justice et la force. » (Ésaïe 45.22-24)

Ces paroles sont une proclamation universelle : le salut vient de Dieu seul. Non d’un esprit, non d’un rituel, non d’une tradition humaine – mais du Seigneur vivant, devant qui tout genou fléchira. Paul reprendra cette prophétie pour l’appliquer à Jésus-Christ : « Tout genou fléchira au nom de Jésus, et toute langue confessera qu’il est Seigneur. » (Philippiens 2.10-11)

Le Dieu d’Ésaïe s’est manifesté en Jésus ; celui qui dit « Tournez-vous vers moi » est le même qui dira : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés. »

Face à la mort, le monde cherche à se divertir ; Dieu, lui, appelle à se convertir.
Le prophète dénonce les idoles muettes, incapables de sauver : images vides, objets de peur ou de curiosité. Combien cela parle à notre culture ! Halloween en est une parodie moderne : on bricole avec les ténèbres pour oublier qu’elles existent vraiment. Mais la Parole nous rappelle : il n’y a de salut qu’en l’Éternel.


Le Psaume 27 proclame ensuite : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je peur ? »

Ce psaume est la confession d’un cœur habité par la confiance. Même dans la vallée de l’ombre, le croyant ne craint pas, car Dieu est lumière. Les Pères de l’Église aimaient ce psaume. Saint Augustin y voyait déjà la prière du Christ lui-même, « Lumière de lumière, venu dissiper la nuit du péché ».


Cette lumière atteint son plein éclat dans la résurrection. Paul l’annonce avec puissance dans 1 Corinthiens 15 : « La mort a été engloutie dans la victoire ! Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? »

C’est ici le cri triomphal de la foi. Pour le monde, la mort est un mur ; pour le croyant, elle devient une porte. Par la foi, nous confessons que le Christ a franchi le tombeau, et qu’il entraîne avec lui tous ceux qui lui appartiennent. Luther dira : « La mort n’est plus qu’un sommeil doux et bref pour ceux qui sont dans le Christ. » Et Calvin ajoute : « Celui qui croit ne meurt point, mais il passe de la terre au ciel, de la misère à la gloire. »


Et maintenant, écoutons le cœur même de l’Évangile selon Jean, chapitre 6, versets 37 à 40 :

« Tout ce que le Père me donne viendra à moi ; et celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. »

Le grec ici est d’une beauté sobre :
πᾶν ὃ δίδωσίν μοι ὁ πατήρ πρὸς ἐμὲ ἥξει — « Tout ce que le Père me donne viendra à moi » ;
et οὐ μὴ ἐκβάλω ἔξω — littéralement « je ne le jetterai jamais dehors ».

C’est une promesse absolue, renforcée par la double négation grecque. Jésus ne rejette aucun de ceux que le Père lui confie. Le verbe ἀναστήσω (« je le ressusciterai ») est répété quatre fois dans ce chapitre : la résurrection n’est pas une espérance vague, mais l’acte souverain du Fils.

Origène voyait dans ce passage « la main du Père qui donne, et la main du Fils qui garde ». Augustin commentait : « Si tu es dans le Christ, ne crains pas la tombe ; car là où repose ton corps, veille ton Sauveur. » Et Chrysostome ajoutait : « Ce n’est pas la terre qui garde nos morts, c’est le Christ. »

Ce texte exprime toute la théologie de la grâce : le salut vient du Père, passe par le Fils, et s’accomplit dans la résurrection finale. L’assurance du croyant ne repose pas sur sa fidélité, mais sur la fidélité de Dieu. Calvin écrit : « Notre salut est entre les mains du Christ ; or il ne perdra rien de ce que le Père lui a confié. » (Commentaire sur Jean 6)

Nous comprenons alors que la fête de la Toussaint, purifiée par la lumière de l’Évangile, n’est pas le culte des morts, mais la célébration du Dieu des vivants. Elle n’élève pas les saints comme médiateurs, mais rend gloire à Dieu pour son œuvre en eux. Elle proclame, contre la peur et la superstition, la victoire du Christ.

Saint Augustin déjà avertissait : « Nous ne dressons pas d’autels aux martyrs, mais au Dieu des martyrs. » (Contre Fauste, XX, 21)

C’est aussi ce que la Réforme a voulu rappeler : honorer les témoins, mais adorer Dieu seul. Luther, en prêchant sur la mort, disait : « Nous ne prions pas les saints, mais nous remercions Dieu pour eux. »

Ainsi, en ce temps où beaucoup s’amusent à se masquer en démons, souvenons-nous que le vrai combat est spirituel. Halloween banalise la mort ; le Christ la désarme. Halloween se moque de la peur ; l’Évangile la transfigure en espérance.


Chers frères et sœurs, notre foi n’est pas une fuite hors du monde, mais une confession au milieu du monde : le Christ est ressuscité.

Dans un monde qui joue avec la mort, nous proclamons la vie.
Dans un monde qui cherche des frissons, nous cherchons la vérité.
Dans un monde qui célèbre la nuit, nous marchons comme des enfants de lumière.

La parole d’Ésaïe résonne encore : « Tournez-vous vers moi et soyez sauvés. »
C’est le message du prophète, du psalmiste, de Paul et de Jean : tournez-vous vers le Dieu vivant, celui qui ressuscite les morts et qui garde les siens.

Puissions-nous donc, en cette fête de la Toussaint, redécouvrir ce que la Réforme a voulu restaurer : la joie d’une communion véritable, non avec les morts, mais avec le Christ vivant ; la gratitude envers les saints d’hier, mais la confiance dans la grâce seule ; et la certitude que « ni la mort ni la vie [… ] ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur ». (Romains 8.38-39)

Alors, frères et sœurs, ne craignons plus les ténèbres. Le Christ a vaincu la mort. Il garde les siens, et il les ressuscitera au dernier jour.

À lui seul soient la gloire, la force et la lumière, maintenant et à jamais. Amen.


Liturgie réformée – Dimanche 2 novembre

Thème du culte : Vivre la mort dans la lumière du Christ
Textes du jour : Ésaïe 45.22-24 – Psaume 26 – 1 Corinthiens 15.51-57 – Jean 6.37-40

1. Accueil et Salutation

Ministre :
Frères et sœurs, nous sommes réunis en ce jour pour écouter la Parole de Dieu,
pour confesser notre foi et recevoir de lui la consolation de son Esprit.
Notre secours est dans le nom du Seigneur,
qui a fait les cieux et la terre.

Grâce et paix vous sont données
de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ,
le Premier-né d’entre les morts,
celui qui tient les clefs de la mort et du séjour des morts.

2. Psaume d’ouverture : Psaume 27.1-4

« Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie : devant qui tremblerais-je ?
Si une armée se dresse contre moi, mon cœur ne craint pas.
J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. »

3. Prière d’ouverture

Seigneur, notre Dieu,
tu es la lumière du monde et la vie véritable.
En ce jour où nos pensées se tournent vers ceux qui nous ont précédés,
délivre-nous de toute peur et de toute superstition.
Rappelle-nous que tu es le Dieu des vivants,
et que ceux qui meurent dans le Christ reposent dans ton amour.
Par ton Esprit, éclaire nos cœurs et fortifie notre espérance,
afin que nous célébrions ta victoire sur la mort
et que nous vivions dans la paix de ton Royaume.
Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Amen.

4. Lecture de la Loi (Romains 13.8-10)

« Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ;
car celui qui aime les autres a accompli la loi. »
Ainsi parle le Seigneur :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
L’amour ne fait point de mal au prochain ;
l’amour est donc l’accomplissement de la loi.

5. Confession des péchés

Seigneur notre Dieu,
tu es saint et nous sommes pécheurs.
Nous confessons nos doutes, nos lâchetés, nos compromis avec la peur et le monde.
Trop souvent, nous avons traité la mort à la légère,
oubliant la gravité du péché et la grandeur de ta grâce.
Nous avons cherché des consolations faciles,
au lieu de nous tourner vers ta Parole vivante.
Pardonne-nous, Seigneur, et relève-nous,
afin que nous marchions dans ta lumière.
Au nom de Jésus-Christ, notre Sauveur.
Amen.

6. Annonce du pardon

Ministre :
Écoutez la promesse de l’Évangile :
« Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors,
et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6.37.40).
Frères et sœurs, en Jésus-Christ, nous avons le pardon de nos péchés
et la vie éternelle.
Rendons gloire à Dieu !

Assemblée :
Gloire à Dieu au plus haut des cieux !

7. Prière d’illumination avant la lecture

Seigneur, ouvre nos cœurs à ta Parole.
Fais que les Écritures anciennes deviennent pour nous Parole vivante.
Donne-nous d’entendre la voix du Christ,
lui qui seul a les paroles de la vie éternelle.
Amen.

8. Lectures bibliques

  1. Ancien Testament : Ésaïe 45.22-24
  2. Psaume : Psaume 26
  3. Épître : 1 Corinthiens 15.51-57
  4. Évangile : Jean 6.37-40

9. Prédication

(Texte : sermon « Vivre la mort dans la lumière du Christ »)

10. Prière d’intercession

Seigneur notre Dieu,
nous te prions pour ton Église répandue dans le monde,
afin qu’elle témoigne avec foi de la résurrection de ton Fils.
Nous te prions pour ceux qui sont dans le deuil,
pour ceux qui marchent dans l’ombre de la mort,
pour les malades, les isolés, les soldats en mission,
et tous ceux qui espèrent ta lumière.
Soutiens-les par ta présence.
Donne la paix aux nations, la justice aux opprimés,
et la foi à ceux qui doutent.
Fais-nous attendre le jour où tu essuieras toute larme de nos yeux,
et où la mort ne sera plus.
Par Jésus-Christ notre Seigneur.
Amen.

11. Offrande et Doxologie

« Rendez grâces en tout temps, car tout vient de Dieu. »
Assemblée :
À toi, Seigneur, la gloire, la richesse et la force,
maintenant et toujours. Amen.

12. Bénédiction finale

Que la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence,
garde vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ.
Le Seigneur soit votre lumière dans les ténèbres,
votre consolation dans la tristesse,
et votre espérance dans la mort.
Allez dans sa paix !

Assemblée :
Amen.


  1. Dans la liturgie catholique le dimanche de la Toussaint n’est pas dans le Temps ordinaire.
    La Toussaint (1er novembre) est une solennité, c’est-à-dire une fête majeure du calendrier liturgique.
    Elle interrompt le Temps ordinaire.
    Elle a ses propres lectures, prières et couleur liturgique (le blanc, symbole de la gloire et de la résurrection).
    Le 2 novembre, la Commémoration des fidèles défunts, n’est pas non plus un jour ordinaire, mais un jour particulier de mémoire et d’espérance.
    Après ces deux jours, le Temps ordinaire reprend jusqu’au Christ-Roi, juste avant l’Avent.

    2. Dans la tradition réformée
    La Réforme n’a pas conservé les « temps liturgiques » au sens catholique (Avent, Carême, Temps ordinaire, etc.) comme cadre obligatoire.
    Mais, dans la plupart des Églises réformées :
    La Toussaint est souvent commémorée le premier dimanche de novembre, non comme fête des saints, mais comme culte du souvenir : on rend grâce pour les témoins de la foi et on proclame l’espérance de la résurrection.
    On reste donc dans le temps de l’Église, sans parler de « Temps ordinaire » : chaque dimanche est une célébration de Pâques, un rappel de la résurrection du Christ.
    Calvin disait :
    « Chaque jour appartient au Seigneur, mais le dimanche est consacré pour que nous nous souvenions de sa résurrection et de notre vie nouvelle en lui. » ↩︎

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