Textes bibliques pour le dimanche 21 septembre 2025 (25ᵉ dimanche du Temps Ordinaire, Année C)
Première lecture — Amos 8.4-71
Psaume — Ps 112 (113), 1-2, 5-6, 7-82
Deuxième lecture — 1 Timothée 2.1-83
Évangile — Luc 16.1-134
Réflexions autour Luc 16 : Dieu ou Mammon ?
L’évangile de ce dimanche se conclut par une des phrases les plus radicales de Jésus :
« Οὐ δύνασθε θεῷ δουλεύειν καὶ μαμωνᾷ » — « Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon » (Lc 16.13).
Le terme Μαμωνᾶς (mamōnas), d’origine araméenne (māmôn), désigne la richesse, les biens matériels, mais avec une nuance particulière : ce n’est pas seulement « l’argent », mais l’argent personnifié comme une puissance spirituelle.
Les rabbins utilisaient ce mot pour parler du capital mis en dépôt, mais dans le langage populaire il désignait l’attachement idolâtre à la richesse.
Ainsi, chez Jésus, « Mammon » n’est pas neutre : il est un maître rival de Dieu, un faux dieu qui exige un culte et une obéissance.
Contrairement à Baal, Moloch ou Artémis, il n’y avait ni temple, ni statue, ni culte officiel de Mammon. Jésus ne désigne pas une divinité reconnue dans le panthéon gréco-romain ou oriental, mais plutôt une personnification spirituelle de l’argent.
C’est une image forte : comme s’il disait que l’argent n’est jamais neutre — il tend à devenir un maître, une puissance spirituelle, presque démoniaque, qui réclame soumission et adoration.
Les Pères de l’Église (Chrysostome, Jérôme, Augustin) comprennent Mammon comme un nom propre symbolique donné à l’argent idolâtré, non comme une idole ayant une statue.
Ce n’est qu’au Moyen Âge et surtout dans l’art chrétien de la Renaissance que Mammon a été représenté comme une figure démoniaque :
Souvent un démon repoussant, ventru, avide.
Parfois assis sur un trône de pièces d’or.
John Milton, dans Le Paradis perdu (1667), en fait même l’un des princes de l’Enfer, personnification de l’avarice.
Ainsi, Jésus utilise ce mot araméen pour montrer que l’argent devient un maître rival de Dieu s’il occupe le cœur.
Jésus ne dit pas que l’argent est mauvais en soi, mais que le cœur de l’homme ne peut avoir qu’un seul maître.
Le verbe grec δουλεύειν (« servir comme esclave ») souligne l’idée d’appartenance exclusive : l’esclave appartient à un seul maître, et ne peut se partager.
Martin Luther le résume de manière imagée :
« On ne peut pas être assis sur deux chevaux en même temps. Soit on monte le cheval du Christ, soit celui de Satan. »
De même, on ne peut être en même temps esclave de Dieu et de Mammon. Choisir l’un, c’est nécessairement rejeter l’autre.
Exégèse du texte grec (Lc 16.1-13)
- La parabole du gérant (vv. 1-8)
Jésus raconte l’histoire d’un οἰκονόμος (oikonomos), un intendant chargé d’administrer les biens de son maître. Accusé de dilapider (διασκορπίζων) les biens, il est convoqué et va être renvoyé. Dans un geste astucieux, il réduit les dettes des créanciers de son maître pour se faire des amis.
La surprise vient au v. 8 :
« καὶ ἐπῄνεσεν ὁ κύριος τὸν οἰκονόμον τῆς ἀδικίας » — « Et le maître fit l’éloge du gérant de l’injustice ».
Il ne loue pas sa malhonnêteté, mais son φρονίμως (phronimōs, « sagacité, prudence, intelligence pratique »). Jésus souligne que « les fils de ce siècle » savent parfois mieux utiliser leurs ressources que « les fils de la lumière » (v. 8).
- « Faites-vous des amis avec le Mammon de l’injustice » (v. 9)
Le grec dit :
« ποιήσατε ἑαυτοῖς φίλους ἐκ τοῦ μαμωνᾶ τῆς ἀδικίας » — « Faites-vous des amis avec le Mammon de l’injustice ».
Cela ne veut pas dire : devenez injustes, mais utilisez les biens périssables pour des œuvres qui ont une valeur éternelle. Autrement dit : employez vos ressources pour le Royaume, pour la charité, pour secourir les pauvres.
- Fidélité dans les petites choses (vv. 10-12)
Le contraste est clair :
ὁ πιστὸς ἐν ἐλαχίστῳ (« celui qui est fidèle dans le très peu »)
καὶ ἐν πολλῷ πιστός ἐστιν (« est fidèle aussi dans le beaucoup »).
Si nous sommes infidèles dans « le Mammon de l’injustice », comment Dieu nous confiera-t-il « le vrai » (τὸ ἀληθινόν) — c’est-à-dire les richesses spirituelles et éternelles ?
- Le choix exclusif (v. 13)
Le verbe δουλεύειν (« servir comme esclave ») implique une appartenance totale. L’alternative est tranchée :
ἢ τὸν ἕνα μισήσει καὶ τὸν ἕτερον ἀγαπήσει (« il haïra l’un et aimera l’autre »)
ἢ ἑνὸς ἀνθέξεται καὶ τοῦ ἑτέρου καταφρονήσει (« il s’attachera à l’un et méprisera l’autre »).
C’est un langage d’alliance : l’homme appartient soit à Dieu, soit à Mammon. Pas de neutralité.
Témoignages des Pères et des Réformateurs
Jean Chrysostome commente : « L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître. S’il est employé pour les pauvres, il devient une grande source de salut ; mais si nous le servons, il devient un tyran cruel. »
Augustin : « Là où est ton amour, là est ton maître. Si tu aimes Dieu, tu es esclave de Dieu. Si tu aimes l’argent, tu es esclave de Mammon. »
Calvin note : « Le Christ ne condamne pas l’usage de l’argent, mais l’esclavage qui nous fait reposer en lui comme si c’était là notre sécurité. Il faut que notre confiance soit en Dieu seul. »
Luther compare le fait de suivre Dieu ou Satan à deux chevaux : on ne peut chevaucher à la fois Christ et Mammon, car l’un mène à la vie, l’autre à la perdition.
Articulation avec les autres lectures
Amos 8.4-7 : Dénonce ceux qui « achètent le faible pour un peu d’argent » et faussent les balances. C’est la logique de Mammon qui écrase le pauvre. Dieu dit : « Jamais je n’oublierai leurs méfaits. »
Psaume 112 (113) : Dieu « relève le pauvre de la poussière », contrairement aux riches qui exploitent. Dieu se tient du côté des humbles.
1 Timothée 2.1-8 : Paul invite à prier pour les autorités, « car Dieu veut que tous les hommes soient sauvés ». Ici la vraie richesse est le Christ, médiateur et rançon pour tous, non l’argent.
Luc 16.1-13 : Jésus met devant le choix ultime : employer Mammon comme un instrument pour le bien, ou en devenir l’esclave.
Ainsi, les quatre lectures se tiennent ensemble : l’argent mal employé opprime (Amos), Dieu élève le pauvre (Ps 112), le vrai salut est en Christ (1 Tm 2), et il faut choisir notre maître (Lc 16).
Illustrations et applications pour aujourd’hui
Le banquier de la parabole moderne : Pensez à un trader qui, sachant sa carrière finie, se sert de ses derniers moyens pour investir dans ce qui reste — l’éternité. Jésus nous appelle à faire de même : utiliser l’argent non pour nous-mêmes, mais pour ce qui a une valeur impérissable.
L’idole invisible : Dans nos sociétés consuméristes, Mammon ne se présente pas comme une statue païenne, mais comme la publicité, la carte bancaire, l’obsession de la réussite matérielle. C’est un culte quotidien, souvent inconscient.
La libération chrétienne : Donner, partager, soutenir l’Église et les pauvres, c’est briser le pouvoir de Mammon et reconnaître Dieu comme notre seul maître.
Que se passe-t-il lorsque dans la société l’argent ore’d la place de Dieu ?
L’argent devient maître : ce n’est plus un moyen, mais ce selon quoi se prennent les décisions, ce vers quoi on oriente ses actions, ce qu’on sert même au détriment de l’éthique, de la justice, de la compassion.
Origine dissimulée : dans beaucoup de ces affaires, on ne voit pas seulement l’utilisation de l’argent, mais sa provenance douteuse, ou son accumulation injuste. Cela rejoint l’idée biblique : il ne suffit pas de donner, il faut que ce soit un don pur, honnête, libre, non fruit d’une injustice.
Servitude : ceux qui poursuivent ces gains sont en quelque sorte “esclaves” de leur désir de richesse, leur peur de manquer, leur besoin de reconnaissance. Ils ne contrôlent plus l’argent, mais l’argent les contrôle.
Et lorsque l’argent est à sa juste place ?
Transparence dans nos finances — que ce soit dans l’église, dans les associations, dans les politiques publiques : veiller à ce que l’argent soit récolté et utilisé de manière honnête, visible et responsable.
Examen de conscience personnel — demander : « Est-ce que je laisse l’argent devenir un maître dans ma vie ? Est-ce que je fais des compromis moraux pour de l’argent ou des avantages ? »
Solidarité concrète — quand l’argent est juste, employé pour nourrir, soigner, partager, construire la communauté. Lutte contre les inégalités, soutien aux plus faibles.
Priorité éternelle — comme dit Jésus : être fidèle dans les petites choses, employer le “mammon de l’injustice” pour faire le bien, et ne pas laisser le matériel devenir ce qui décide de notre loyauté envers Dieu.
Conclusion : Qui est ton maître ?
Frères et sœurs, l’évangile de ce jour nous place devant une question radicale :
Qui est ton maître ?
Dieu… ou Mammon ?
Car on ne peut pas servir deux maîtres à la fois.
Le gérant injuste de la parabole a compris une chose : l’argent n’est pas éternel. Il a cherché à l’utiliser pour préparer son avenir. Jésus nous invite à faire pareil, mais d’une autre manière :
utiliser l’argent pour ce qui demeure, pour le Royaume, pour les autres, pour l’éternité.
Pistes de réflexion et d’action
Examen du cœur
Quelle place l’argent occupe-t-il dans ma vie ?
Est-ce que je le considère comme un simple outil, ou est-ce que, consciemment ou non, j’y mets ma sécurité et ma confiance ?
Fidélité dans les petites choses
Comment puis-je être fidèle dans ma gestion quotidienne : mes dépenses, mes dons, ma manière de travailler, mes choix de consommation ?
Est-ce que je recherche la transparence, l’honnêteté, même dans les « petites sommes » ?
Solidarité et générosité
L’argent que Dieu me confie est-il aussi une bénédiction pour les autres ?
Est-ce que je soutiens mon Église, les missions, les pauvres, de manière concrète et régulière ?
Un seul maître
Dans mes décisions, qui oriente ma vie : le désir de sécurité matérielle, ou la fidélité à Dieu ?
Suis-je prêt à renoncer à certains conforts, à certains privilèges, pour marcher avec le Christ ?
Appel final
Chers amis, Jésus ne dit pas que l’argent est mauvais en soi. Mais il dit qu’il ne peut pas être notre maître.
Aujourd’hui, il nous appelle à choisir clairement : Dieu ou Mammon ?
Alors, remettons-lui nos vies, nos biens, nos choix. Demandons-lui de nous libérer de l’esclavage de l’argent, et de faire de nous des serviteurs libres, généreux, fidèles.
Car le vrai trésor, c’est Christ lui-même, qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour nous.
Amen
Liturgie du culte
Prière d’ouverture
Seigneur notre Dieu,
nous venons à toi ce matin comme ton peuple rassemblé.
Tu es le Maître de nos vies,
le Créateur de tout ce que nous avons et de tout ce que nous sommes.
Mais tu sais aussi combien nos cœurs sont partagés,
attirés par les richesses de ce monde,
séduits par la promesse trompeuse de Mammon.
En ce jour, nous voulons détourner nos yeux des idoles,
et les tourner vers toi seul.
Viens par ton Esprit purifier notre culte,
rendre nos cœurs sincères,
et nous apprendre à te servir d’un cœur sans partage.
Reçois notre louange,
toi qui es notre unique trésor et notre véritable richesse,
par Jésus-Christ, ton Fils, notre Sauveur et Seigneur.
Amen.
Prière de confession du péché
Dieu de lumière et de vérité,
nous reconnaissons devant toi notre infidélité.
Tu nous appelles à être fidèles dans les petites choses,
mais nous cherchons souvent notre intérêt.
Tu nous donnes des biens pour servir ton Royaume,
mais trop souvent nous en faisons nos idoles.
Tu nous invites à choisir entre toi et Mammon,
mais nos cœurs vacillent et se partagent.
Seigneur, pardonne-nous.
Pardonne notre égoïsme, notre manque de générosité,
notre confiance mise dans l’argent plutôt qu’en toi.
Délivre-nous de l’esclavage de Mammon,
et rends-nous libres pour te servir avec joie.
Nous t’invoquons au nom de Jésus-Christ,
qui s’est fait pauvre pour nous enrichir de ta grâce.
Amen.
Paroles de grâce
Jésus-Christ nous dit : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »
Et l’apôtre Paul écrit :
« Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ :
lui qui était riche, il s’est fait pauvre pour vous,
afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. » (2 Co 8,9)
Frères et sœurs, en Jésus-Christ,
nos péchés sont pardonnés,
nos cœurs sont libérés,
et nous sommes rendus participants de la vraie richesse du Royaume.
Recevons cette grâce avec reconnaissance,
et vivons désormais comme des serviteurs libres,
ayant pour seul Maître le Christ.
Amen.
Prière après la prédication
Seigneur tout-puissant et Père plein de tendresse,
nous venons devant toi ce matin avec des cœurs partagés.
Tu sais combien il est difficile pour nous de choisir un seul maître,
combien nos pensées et nos désirs vacillent entre toi et Mammon,
entre la confiance en tes promesses et la tentation de chercher sécurité dans l’argent.
Seigneur Jésus, toi qui as dit :
« Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon »,
donne-nous un cœur sans partage.
Fais que nous t’aimions de tout notre cœur,
que nous mettions notre confiance en toi seul,
et que nous sachions utiliser nos biens comme des instruments de ton Royaume.
Esprit Saint, toi qui éclaires et sanctifies,
apprends-nous la vraie sagesse :
être fidèles dans les petites choses,
employer les richesses passagères pour aimer nos frères,
et chercher avant tout « le vrai trésor »,
celui qui ne se corrompt pas et que rien ne peut nous ravir.
Seigneur, libère-nous de l’idole de Mammon,
qui promet la sécurité mais qui asservit,
qui attire mais qui détruit.
Attache nos cœurs à toi seul,
pour que nous servions un seul maître,
toi, notre Sauveur et Seigneur,
qui t’es donné pour nous en rançon.
Nous voulons t’appartenir,
toi qui nous relèves comme tu relèves le pauvre de la poussière,
toi qui ne nous abandonnes jamais,
toi qui es notre unique espérance et notre vraie richesse.
À toi, Père, Fils et Saint-Esprit,
soit l’honneur, la gloire et le service de nos vies,
maintenant et pour toujours.
Amen.
Cantique « J’aime mieux avoir Christ »
J’aime mieux avoir Christ
Que de l’or fabuleux,
J’aime mieux avoir Christ
Qu’un palais somptueux
J’aime mieux avoir Christ
Que la renommée
J’aime mieux qu’il me guide
Par sa main percée
Réf.
Que d’être un grand roi vêtu de fin lin,
Mais le cœur désert, sans lui
J’aime mieux avoir Christ
Que les plus grands biens
Que le monde offre aujourd’hui
J’aime mieux avoir Christ
Que d’être arrivé
Au sommet de la gloire,
De la célébrité.
J’aime mieux avoir Christ
Que l’art le plus grand,
J’aime mieux qu’il dispose
De tous mes talents
Mon Jésus est plus noble
Que le lys royal
Bien plus doux qu’un rayon
Du soleil matinal.
Il réchauffe mon cœur
Et le satisfait ;
J’aime mieux sa présence,
Son amour, sa paix.
- Amos 8:4-7 NVS78P
[4] Écoutez ceci, vous qui engloutissez le pauvre Et qui supprimez les malheureux du pays ! [5] Vous dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, Afin que nous vendions nos denrées ? Quand finira le sabbat, Afin que nous ouvrions (les greniers) ? Nous diminuerons la mesure, Nous augmenterons le prix, Nous falsifierons les balances pour tromper ; [6] Nous achèterons les indigents pour de l’argent, Le pauvre pour une paire de sandales, Et nous vendrons le déchet du blé. [7] L’Éternel l’a juré par l’orgueil de Jacob : Je n’oublierai jamais aucune de leurs actions.
https://bible.com/bible/2053/amo.8.4-7.NVS78P ↩︎ - Psaumes 113:1-9 NVS78P
[1] Louez l’Éternel ! Serviteurs de l’Éternel, louez, Louez le nom de l’Éternel ! [2] Que le nom de l’Éternel soit béni, Dès maintenant et à toujours ! [3] Du lever du soleil jusqu’à son couchant, Que le nom de l’Éternel soit loué ! [4] L’Éternel est élevé au-dessus de toutes les nations, Sa gloire est au-dessus des cieux. [5] Qui est semblable à l’Éternel, notre Dieu ? Il s’élève très haut pour siéger ; [6] Il s’abaisse pour regarder Les cieux et la terre. [7] De la poussière il redresse le faible, Du fumier il relève le pauvre, [8] Pour les faire siéger avec les notables, Avec les notables de son peuple. [9] Il fait habiter dans une maison celle qui était stérile, (Comme) une mère joyeuse au milieu de ses fils. Louez l’Éternel !
https://bible.com/bible/2053/psa.113.1-9.NVS78P ↩︎ - 1 Timothée 2:1-8 NVS78P
[1] J’exhorte donc, en tout premier lieu, à faire des requêtes, prières, intercessions, actions de grâces, pour tous les hommes, [2] pour les rois et pour tous ceux qui occupent une position supérieure, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et dignité. [3] Cela est bon et agréable devant Dieu, notre Sauveur, [4] qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. [5] Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme, [6] qui s’est donné lui-même en rançon pour tous : c’est le témoignage rendu en temps voulu, [7] pour lequel j’ai été moi-même établi prédicateur et apôtre, – je dis la vérité, je ne mens pas – docteur des païens, dans la foi et la vérité. [8] Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni contestation.
https://bible.com/bible/2053/1ti.2.1-8.NVS78P ↩︎ - Luc 16:1-13 NVS78P
[1] Jésus dit aussi aux disciples : Il y avait un homme riche qui avait un intendant, et celui-ci lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. [2] Il l’appela et lui dit : Qu’est-ce que j’entends dire de toi ? Rends compte de ton intendance car, tu ne pourras plus être mon intendant. [3] L’intendant se dit en lui-même : Que ferai-je, puisque mon maître m’ôte l’intendance (de ses biens) ? Piocher la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’en ai honte. [4] Je sais ce que je ferai, pour qu’il y en ait qui me reçoivent dans leurs maisons, quand je serai relevé de mon intendance. [5] Alors il fit appeler chacun des débiteurs de son maître et dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? [6] Cent mesures d’huile, répondit-il. Et il lui dit : Prends ton billet, assieds-toi vite, écris : Cinquante. [7] Il dit ensuite à un autre : Et toi, combien dois-tu ? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit : Prends ton billet et écris : Quatre-vingts. [8] Le maître loua l’intendant infidèle de ce qu’il avait agi en homme prudent. Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l’égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. [9] Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles vous feront défaut. [10] Celui qui est fidèle en peu de choses est aussi fidèle dans ce qui est important, et celui qui est injuste en peu de choses est aussi injuste dans ce qui est important. [11] Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera le (bien) véritable ? [12] Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à un autre, qui vous donnera ce qui est à vous ? [13] Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres. Car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.
https://bible.com/bible/2053/luk.16.1-13.NVS78P ↩︎

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