La poésie, comme les paraboles du Christ, n’est pas écrite pour distraire mais pour révéler. Elle cherche à ouvrir les yeux du cœur, à inviter chacun à regarder le monde avec une vraie altitude — celle de la foi — pour en percer le mystère à la lumière de la Parole de Dieu.
Les recueils présentés ici — Le Sel et la Cendre, Le Fou de Dieu, Éros et Agapé, et les Poèmes militaires — sont l’œuvre de votre serviteur. Ils sont nés d’une méditation de la Parole dans la perspective réformée confessante, où la poésie devient à la fois prière, cri et témoignage. Ces textes cherchent à dire Dieu, à parler du regard de Dieu sur le monde, et à rappeler que toute beauté véritable est traversée par la croix.
À la voix de votre serviteur répondent celles d’auteurs réformés comme Agrippa d’Aubigné, Clément Marot, ou encore d’autres poètes issus de la littérature chrétienne interconfessionnelle. Tous partagent ce même élan prophétique : dire la vérité du ciel au cœur de la terre, rappeler que la grâce n’abolit pas le combat, et que la lumière du Christ éclaire même la cendre.Ici, la poésie n’est pas un refuge mais un appel. Elle invite à contempler le monde sous le regard du Dieu de la Bible, à discerner dans le tumulte des hommes la voix qui ne passe pas.
Le Sel et la Cendre est un recueil poétique engagé et prophétique, où la parole devient une trompette spirituelle face aux injustices du monde. Inspiré des sept trompettes de l’Apocalypse, chaque poème sonne comme un appel à la conscience : entre jugement et espérance, vérité et miséricorde. Le poète y mêle la symbolique biblique et les échos de l’actualité, transformant le sel en verbe purificateur et la cendre en mémoire des fautes humaines. Dans cette tension entre lumière et poussière, il invite le lecteur à retrouver la saveur de la vérité, à travers une poésie à la fois mystique, engagée et intemporelle.
Il y a des folies qui perdent et d’autres qui sauvent. Celle du Fou de Dieu est une révolte d’amour contre le cynisme du monde. Entre le réel et le Royaume, il marche avec une foi que le siècle juge insensée. Comme Don Quichotte, il voit dans les moulins des dragons à vaincre, non par illusion mais par espérance. Sa folie est une lucidité mystique : croire encore à la grâce, à la lumière, à la beauté qui transfigure. Être Fou de Dieu, c’est préférer la charité à la raison froide, la vision du Royaume à la résignation du monde.
Éros et Agapè raconte la rencontre de deux amours : celui qui brûle et celui qui sauve. Dans ces poèmes, la passion devient prière, le désir se fait grâce. L’amour humain, avec ses failles et ses fulgurances, s’élève vers la source qui le dépasse. Car aimer vraiment, c’est déjà pressentir Dieu.
Ce recueil naît au croisement du feu et de la prière, là où la guerre éprouve les âmes et révèle la vérité du cœur.Il est la voix d’un pasteur parmi les armes, d’un aumônier qui veille au milieu des hommes de guerre comme un frère au milieu de ses frères. Ces poèmes veulent redonner sens à l’engagement du soldat, non comme un instrument de violence, mais comme le gardien héroïque de la Patrie, la sentinelle au seuil de la porte qui veille pour que d’autres puissent dormir en paix.
Poètes réformés
Poètes inspirés d’autres traditions
