1. Comme un cerf a soif d’eau vive
Quand l’été se fait brûlant,
Je te cherche et je désire
Ton visage, ô Dieu vivant !
Loin de lui, je crois mourir ;
Près de toi je peux guérir :
Que me vienne cette grâce
D’être heureux devant ta face !
2. Chaque jour je n’ai pour vivre
Que le pain de la douleur.
Où est Dieu qui me délivre ?
Où est-il, mon Dieu Sauveur ?
Mais mon âme se souvient :
Toi, tu gardes tous les tiens
Et j’attends la terre promise
Dans la joie de ton Eglise.
3. Mais pourquoi tant d’impatience,
Tant gémir ainsi sur moi ?
Tout me parle d’espérance :
Je verrai le Dieu de joie ;
Plus d’angoisse ni de peur,
Plus de soif à perdre cœur.
Et je pense à tes tendresses
Dans le froid de ma détresse.
4. On dirait qu’une tempête
S’est levée pour m’engloutir.
Est-ce toi qui me rejettes
Dans les eaux qui font périr ?
J’ai besoin qu’au long des jours
Tu me dises ton amour
Pour qu’enfin mon cœur te prie
Et te chante, ô Dieu de vie !
5. Vers mon Dieu s’en va ma plainte :
Peux-tu donc m’abandonner ?
Qu’ils relâchent leur étreinte,
Ceux qui veulent me livrer !
J’ai des larmes plein les yeux
Quand on dit : “Où est ton Dieu ?”
Mais qu’importent mes souffrances ?
Toi, tu es mon espérance.