Nombreux sont aujourd’hui ceux qui se battent becs et ongles pour montrer la beauté, l’incomparable vérité et l’évidente supériorité du catholicisme et de son unité à travers le pape, le Magistère, la liturgie du rite ordinaire ou extraordinaire… Etc.

D’autres se battent becs et ongles, ventre à terre, dents en avant bien aiguisées pour prouver l’évidente supériorité de la religion protestante, dont je suis : les cinq Sola, le Sola Scriptura, le Sola Gracia, la musique de Jean Sébastien Bach et de George Frederick Handel, Etc.

Parfois, cela ressemble à un combat de coqs…

J’ai 56 ans depuis peu… Et j’ai simplement envie de me poser sur un rocher solide au-dessus de tous ces particularismes légitimes, car oui, il est légitime de croire être dans la vérité. On ne va pas le nier, ni se renier !

Seulement voilà ! Plus on prend de l’altitude plus on s’attache à l’essentiel, et plus on se dit que ce qui nous rassemble est, pour finir, bien plus important que ce qui nous sépare, quand bien même ce qui nous sépare est suffisamment important pour légitimer cette séparation.

L’heure est grave ! L’humanité part à la dérive. Les vents nous sont contraires. L’indifférence du plus grand nombre est accablante, quand ce n’est pas l’opposition franche.

Soit le Credo est vrai, soit ce n’est qu’un tissu d’âneries !

Il serait temps de se réveiller !

Si Jésus-Christ est vraiment ce qu’il a prétendu être, alors rien ne saurait être plus urgent que de se tourner vers Lui et de tout subordonner à son Règne d’amour et de paix, de vie.

Par-delà nos différences.

Il y a bien plus urgent que de prouver que nous avons raison de suivre Calvin ou Saint Thomas d’Aquin !

Moi dimanche, j’irai à l’Église pour répondre à l’appel de Dieu.

Point fini !

Pasteur Vincent Bru