Rembrandt-style Psalm 25 Illustration (ChatGPT)

Psaume 25 : A toi, mon Dieu (ARC 25) (x5)

Catégorie : Psaumes de confiance et de supplication.

Ce texte est la version rimée du Psaume 25 issue du Psautier de Genève (édition réformée du XVIe siècle). Il s’agit d’une paraphrase fidèle au contenu biblique, organisée en strophes régulières destinées au chant liturgique. Le psalmiste exprime la confiance en Dieu en temps de détresse et demande à la fois guidance, pardon, enseignement et protection. Le ton mêle humble supplication, espérance ferme et assurance dans la grâce immuable de Dieu.

Audio

Strophes x5 (Leeds Town Hall Organ P1)
Strophes x5 (hautbois)

Interprétation libre (Suno IA)

Paroles

1. A toi, mon Dieu, mon coeur monte,
Ton amour est mon appui.
Serai-je couvert de honte,
Au gré de mes ennemis ?
Jamais ne sera déçu
Qui te prend pour espérance ;
Mais qu’ils soient tous confondus
Ceux qui rompent ton alliance.

2. Montre-moi, Seigneur, la route,
Guide-moi dans la clarté,
Ouvre à celui qui t’écoute
Un chemin de vérité.
Je regarde à ton amour,
Au salut qu’en toi j’espère ;
Je le verrai chaque jour
S’étendre sur cette terre.

3. Mon Dieu, dans ta grâce immense
Qui dure éternellement,
Regarde en ta bienveillance
Et pardonne à ton enfant.
Mets loin de ton souvenir
Les péchés de ma jeunesse ;
Chaque jour viens m’affermir,
Seigneur, selon ta promesse.

4. Dieu d’amour, tu fais connaître
Au plus humble tes secrets ;
Et pour lui tu es un maître
Qui te plais à l’enseigner ;
Ta parole est son appui,
Le bonheur son héritage ;
Et ses enfants comme lui
Auront la terre en partage.

5. A toi, mon Dieu, je regarde
Je suis seul et malheureux.
Aujourd’hui viens et me garde,
Mes ennemis sont nombreux.
Quand je suis plein de frayeur
Sois, toi seul, mon assurance ;
Quand ton peuple est sans vigueur
Maintiens en lui l’espérance.


Analyse et clefs de lecture

Place dans le Psautier de Genève
Le Psaume 25 figure dans la première moitié du Psautier de Genève, qui suit l’ordre canonique des Psaumes.
Il appartient à la catégorie des Psaumes de confiance et de supplication. Dans le cadre de la liturgie réformée, il était destiné à être chanté lors des moments de repentir, de prière pour la direction divine ou en période d’épreuve. Son caractère méditatif et humble en faisait également un psaume adapté aux cultes du matin.

Auteurs (texte)
Le texte rimé du Psaume 25 a été composé par Clément Marot, poète de la Réforme.
Marot traduisit les Psaumes 1 à 50 dans la première phase du Psautier. Après sa mort, Théodore de Bèze compléta l’ensemble, mais ce psaume-ci appartient bien au corpus marotique.
Le style de Marot se reconnaît par l’élégance classique, la régularité métrique et la capacité à rendre le sens biblique dans une langue poétique accessible au chant.

Auteurs (musique)
La mélodie du Psaume 25 dans le Psautier de Genève est l’œuvre du réformateur et musicien Loys (Louis) Bourgeois, principal compositeur du psautier.
Elle apparaît pour la première fois dans l’édition de 1551.
La mélodie se caractérise par :
– un mode typiquement réformé, sobre et solennel ;
– une ligne vocale simple mais expressive ;
– une structure adaptée à la psalmodie en strophes isométriques.

Cette mélodie est considérée comme l’une des plus méditatives du Psautier, convenant parfaitement au thème du texte (supplication pour le pardon et la direction).

Usage liturgique et théologique
Le Psaume 25 est traditionnellement associé à :
– l’humilité chrétienne ;
– la demande de pardon (souvent chanté durant le Carême dans certaines traditions)  ;
– l’instruction divine (le psaume est acrostiche dans l’original hébreu, ce qui renforce sa dimension pédagogique)  ;
– la confiance au milieu des ennemis et des épreuves.

Son interprétation dans la tradition réformée insiste sur la fidélité de Dieu à son alliance, la centralité de sa Parole comme lumière, et la certitude que le croyant, malgré ses fautes, est accueilli par la grâce immuable du Seigneur.

Commentaire

Version Bible A la Colombe, verset par verset (Ps 25.1-22), en donnant des échos chez les Pères et les Réformateurs.

Verset 1 (25.1)
« Vers toi, Éternel, j’élève mon âme. »

Le psaume s’ouvre par un geste intérieur : l’âme se « lève » vers Dieu. C’est une définition magnifique de la prière : l’orientation du cœur, tout entier, vers le Seigneur. Augustin explique : « Vers toi, Seigneur, j’ai élevé mon âme par un désir spirituel, elle qui était piétinée par les désirs charnels sur la terre. »catholiclibrary.org Pour lui, c’est déjà le mouvement de conversion : sortir de l’attrait de la terre pour se tendre vers Dieu.
Calvin insiste sur le fait que le psalmiste ne se tourne vers nul autre que Dieu : toute vraie prière exclut la recherche de secours parallèles auxquels on ferait plus confiance qu’à Dieu.TopBible+1

Spirituellement : ce verset t’invite à voir la prière non comme de simples mots, mais comme le « soulèvement » de tout ton être vers Dieu, spécialement quand tu es accablé.

Verset 2 (25.2)
Le psalmiste confesse sa confiance : il se confie en Dieu et demande de ne pas être couvert de honte, que ses ennemis ne triomphent pas de lui.

La « honte » ici n’est pas seulement un sentiment ; c’est l’échec visible de la foi, le scandale d’une confiance en Dieu qui semblerait déçue. Augustin y voit la prière du Christ en son Corps (l’Église)  : l’assemblée des croyants demande que sa foi ne soit pas tournée en dérision.catholiclibrary.org+1
Calvin note que David n’ose pas s’appuyer sur sa propre force : il place son honneur tout entier entre les mains de Dieu, pour que le triomphe final manifeste la fidélité de Dieu plus que la valeur du croyant.BibliaPlus

Application : tu peux reprendre cette prière chaque fois que l’opprobre ou la moquerie se lient pour toi à ta fidélité à Dieu : « Seigneur, ne laisse pas ma foi devenir un sujet de ricanement. »

Verset 3 (25.3)
Ceux qui espèrent en Dieu ne sont pas confondus ; la honte revient à ceux qui agissent perfidement sans raison.

Le verset affirme un principe général : l’espérance en Dieu n’est jamais finalement déçue, même si, à court terme, les traîtres semblent réussir. Augustin rappelle que cette parole s’accomplit pleinement en Christ : lui a été humilié à la croix, mais la résurrection a manifesté que la vraie honte revenait à ceux qui l’avaient rejeté.nrt.be
Pour Calvin, ce contraste entre fidèles et traîtres souligne la réalité de l’alliance : Dieu se lie à ceux qui se confient en lui, tandis que ceux qui trahissent gratuitement doivent attendre le jugement.BibliaPlus+1

Pastoralement : le verset t’encourage à persévérer dans la loyauté, même si, temporairement, la perfidie semble « payer ».

Versets 4–5 (25.4-5)
David demande à Dieu de lui faire connaître ses chemins, de l’enseigner, de le faire cheminer dans la vérité, parce que Dieu est le Dieu de son salut, celui en qui il espère chaque jour.

La prière se déplace de la protection vers l’instruction : la vraie délivrance passe par le fait d’être mis sur les « voies » de Dieu. Il ne suffit pas d’être gardé des ennemis : il faut être conduit dans la vérité.
Augustin souligne que c’est le Christ lui-même qui est « le chemin » et « la vérité » (Jean 14.6)  : demander à être instruit dans la voie de Dieu, c’est accepter d’être configuré au Christ.nrt.be+1
Calvin insiste : David ne demande pas d’abord à connaître l’avenir, mais la volonté de Dieu telle qu’elle se révèle dans la Parole, afin de marcher droitement.BibliaPlus+1

Application : ces versets peuvent devenir une prière quotidienne d’orientation : « Fais-moi marcher dans ta vérité… Je m’attends à toi tous les jours. » La guidance n’est pas un éclair ponctuel, mais un accompagnement continu.

Versets 6–7 (25.6-7)
Le psalmiste implore Dieu de se souvenir de ses compassions éternelles, non de ses péchés, en particulier ceux de sa jeunesse ; il demande à être rappelé dans la mémoire de Dieu selon sa bienveillance, à cause de sa bonté.

Ici la prière devient confession. David joue sur le verbe « se souvenir » : il demande à Dieu de se souvenir de sa miséricorde, et de « ne pas se souvenir » de ses fautes. Pour Augustin, c’est le cœur de l’Évangile : Dieu « oublie » les péchés parce qu’il se souvient de son alliance et de son Christ.brepolsonline.net+1
Calvin remarque que David invoque non pas ses mérites, mais seulement la bonté de Dieu : « à cause de ton nom » et « de ta bonté ». C’est une théologie de la grâce seule, anticipant nettement la doctrine réformée de la justification.TopBible+1

Pour toi : ces versets autorisent à mettre sans détour devant Dieu les fautes anciennes qui continuent de te poursuivre ; la prière biblique ose dire : « ne te souviens pas de…  », non parce que le péché serait léger, mais parce que la miséricorde est plus grande et éternelle.

Verset 8 (25.8)
« L’Éternel est bon et droit » : voilà la base doctrinale de tout le psaume. Dieu est à la fois bonté et rectitude. C’est pour cela qu’il montre aux pécheurs le chemin.

Augustin insiste : Dieu n’attend pas que le pécheur soit déjà juste pour lui indiquer la voie ; c’est précisément parce qu’il est « bon et droit » qu’il se penche sur les pécheurs pour les remettre sur le chemin.nrt.be+1
Calvin note que la « droiture » de Dieu n’est pas d’abord une sévérité aveugle, mais sa fidélité à lui-même : il est conséquent avec sa promesse de sauver ceux qui se repentent.BibliaPlus+1

Application : tu peux fonder ta certitude du pardon et de la direction de Dieu non sur ton sérieux, mais sur son caractère : il est « bon et droit ».

Verset 9 (25.9)
Dieu fait cheminer les humbles dans la justice, il enseigne son chemin aux humbles.

La condition pour être enseigné, ce n’est pas l’intelligence mais l’humilité. Augustin souligne souvent que le psaume parle pour ceux qui ont quitté l’orgueil : Dieu se communique à « l’homme intérieur » qui s’est abaissé.brepolsonline.net
Calvin voit ici la pédagogie de Dieu : le Seigneur ne confie pas ses secrets à des esprits arrogants. L’alliance est une école où le disciple reconnaît son ignorance et son besoin d’être conduit.TopBible+1

Esprit de ce verset : si tu veux progresser dans la lumière de Dieu, la première demande n’est pas « donne-moi plus de lumière », mais « donne-moi un cœur humble ».

Verset 10 (25.10)
Tous les sentiers de l’Éternel sont grâce (bienveillance) et fidélité pour ceux qui gardent son alliance et ses préceptes.

Cette phrase rassemble tout : les « sentiers » de Dieu, c’est-à-dire ses manières d’agir, sont marqués par la grâce et la vérité (on entend ici un écho de Jean 1.14).TopBible+1 Pour Augustin, chaque épreuve, chaque consolation, chaque commandement de Dieu est porteur, pour le croyant, de miséricorde et de fidélité.nrt.be+1
Calvin souligne que cette promesse est liée à l’alliance : il ne s’agit pas d’un optimisme général, mais de ce que Dieu fait pour ceux qui prennent sa Parole au sérieux, qui « gardent » ses commandements.TopBible

Application : même ce qui te paraît dur sur le moment (une épreuve, une frustration) fait partie de « sentiers » où Dieu se montre miséricordieux et fidèle pour toi.

Verset 11 (25.11)
David demande le pardon de sa faute « à cause du nom » de l’Éternel, et parce que sa faute est grande.

Ce verset tient ensemble deux réalités : la gravité du péché et la grandeur du nom de Dieu. Augustin y voit une prière très humble : l’homme reconnaît que sa faute est « grande », mais s’en remet à plus grand qu’elle, c’est-à-dire au nom de Dieu, à tout ce que Dieu est.TopBible+1
Calvin commente dans la même ligne : si la faute était légère, un pardon « léger » suffirait ; mais puisque l’iniquité est grande, il faut le déploiement complet de la grâce attachée au nom de Yahvé.TopBible+1

Pour toi : c’est un verset idéal lorsque tu es accablé par la conscience d’un péché lourd ; tu peux le reprendre tel quel pour prier, en l’unissant au nom de Jésus.

Verset 12 (25.12)
Quel est l’homme qui craint l’Éternel ? Dieu lui montre le chemin qu’il doit choisir.

La crainte de Dieu est ici la condition de la guidance : non pas une terreur servile, mais le respect adorant qui met Dieu au centre. Augustin insiste sur le lien entre « crainte » et « amour » : la crainte filiale n’est pas l’opposé de l’amour, mais sa forme tremblante devant la sainteté de Dieu.nrt.be
Calvin souligne le lien avec la sagesse sapientielle (Proverbes)  : celui qui craint Dieu ne reste pas abandonné à ses propres choix, il reçoit une orientation concrète dans les décisions de sa vie.TopBible+1

Esprit du verset : plus tu prends Dieu au sérieux, moins tu es laissé à toi-même dans tes choix.

Verset 13 (25.13)
L’âme de celui qui craint Dieu repose dans le bonheur, et sa descendance possèdera le pays.

Augustin lit ce verset à la lumière de la béatitude : « les doux hériteront la terre » (Matthieu 5.5).TopBible+1 Pour lui, la « terre » n’est pas seulement Canaan, mais la création renouvelée dans le Christ.
Calvin note que la promesse a déjà un aspect temporel (Dieu bénit la descendance du juste) mais pointe surtout vers la béatitude finale.TopBible+1

Application : ce verset t’encourage à voir ta vie dans une perspective plus longue que ta propre existence : la crainte de Dieu porte du fruit jusque dans les générations suivantes.

Verset 14 (25.14)
« La pensée secrète de l’Éternel » (ou « son intimité ») est pour ceux qui le craignent ; il leur fait connaître son alliance.

Ce verset est très cher à la tradition spirituelle. Le mot hébreu désigne l’entretien intime, le conseil confidentiel. Dieu n’est pas seulement un législateur lointain : il introduit ceux qui le craignent dans une amitié où il partage ses secrets.TopBible+1
Augustin voit ici la révélation intérieure que l’Esprit donne au croyant : ce n’est pas seulement connaître des notions, mais être introduit dans le « conseil » de Dieu.brepolsonline.net+1
Calvin y voit une promesse pour l’Église : Dieu ouvre son alliance à ceux qui se laissent instruire par sa Parole, loin de la curiosité des orgueilleux.BibliaPlus+1

Pour toi : crainte de Dieu et intimité avec Dieu ne sont pas opposées ; c’est précisément la crainte qui ouvre à cette intimité.

Verset 15 (25.15)
Les yeux du psalmiste sont constamment tournés vers l’Éternel, parce que c’est lui qui fait sortir ses pieds du filet.

L’image est très concrète : le croyant est comme un oiseau pris au piège. Il ne peut pas se dégager lui-même ; il fixe donc son regard sur Celui qui peut briser le filet. Augustin aime ce verset : il y voit le combat spirituel contre les pièges du monde, de la chair et du diable.catholiclibrary.org+1
Calvin souligne que ce regard « toujours » tourné vers Dieu est la définition pratique de l’espérance : non un coup d’œil occasionnel, mais un regard stable.BibliaPlus+1

Application : tu peux faire de ce verset une prière quand tu te sens pris dans des situations inextricables : « c’est toi qui sortiras mes pieds du filet ».

Versets 16–18 (25.16-18)
David décrit sa solitude, son malheur, l’angoisse qui remplit son cœur ; il demande à Dieu de voir sa misère, sa peine, et de pardonner tous ses péchés.

On voit ici que détresse extérieure (ennemis, solitude) et détresse intérieure (péchés, angoisse) sont entremêlées. Augustin lit les psaumes de détresse comme l’expression du Christ souffrant dans son Corps : c’est la voix de l’Église, souvent solitaire et opprimée, mais aussi consciente de son péché.brepolsonline.net+1
Calvin remarque que David ne se présente pas comme un innocent persécuté seulement : au milieu de sa souffrance, il demande encore le pardon. L’épreuve devient ainsi un lieu de purification.Un Héraut dans le net+1

Pour toi : ces versets donnent la liberté d’apporter à Dieu, en même temps, ce que tu subis et ce que tu as mal fait.

Versets 19–20 (25.19-20)
Il rappelle à Dieu le nombre de ses ennemis, la violence de leur haine, et demande : « Garde mon âme et délivre-moi ! Que je ne sois pas couvert de honte, quand je me réfugie en toi ! »

C’est un retour à la requête du début : protection, délivrance, et honneur de la foi. Augustin y voit une prière de l’Église persécutée à travers les siècles.brepolsonline.net+1
Calvin insiste : la demande « ne pas être couvert de honte » n’est pas seulement une affaire d’orgueil personnel ; c’est l’honneur même du refuge en Dieu qui est en jeu. Si le croyant était définitivement abandonné, la gloire de Dieu serait entachée.TopBible+1

Esprit du verset : tu peux rappeler à Dieu sa propre réputation : « c’est toi qui as promis d’être un refuge ; ne laisse pas ceux qui espèrent en toi être réduits au désespoir. »

Verset 21 (25.21)
David demande que l’intégrité et la droiture le protègent, parce qu’il met son espérance en Dieu.

Il ne s’agit pas d’une perfection sans péché (ce serait contradictoire avec les demandes de pardon du psaume), mais d’un cœur entier, sans duplicité, donné à Dieu. La « droiture » et l’« intégrité » sont, dans le vocabulaire biblique, le fruit de la grâce de Dieu qui façonne le fidèle.TopBible+1
Calvin souligne que cette intégrité n’est jamais un mérite que l’on exhibe, mais la voie par laquelle Dieu garde les siens : il protège ceux qui marchent en simplicité devant lui.TopBible+1

Pour toi : tu peux demander à Dieu non seulement d’être ton bouclier extérieur, mais de te donner cette intégrité intérieure qui devient elle-même une protection.

Verset 22 (25.22)
Enfin, la prière devient collective : « Libère Israël de toutes ses détresses. »

Beaucoup de commentateurs (déjà dans la tradition juive) voient là une sorte de doxologie ajoutée pour la liturgie : le « je » individuel s’ouvre au « nous » de tout le peuple.TopBible+1
Augustin lit ce verset comme une transition naturelle : tout croyant qui prie finit par porter le Corps entier : « Israël » devient l’Église, l’ensemble de ceux qui appartiennent à Dieu.BibliaPlus+1
Calvin y voit la marque que David ne pense pas seulement à lui-même : il se sait solidaire du peuple de l’alliance.BibliaPlus+1

Application : le psaume 25 t’apprend à ne pas rester enfermé dans ta détresse personnelle : tu termines en portant devant Dieu les détresses de tout le peuple de Dieu (et, par extension, de l’Église d’aujourd’hui).

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