Platon et Aristote

Position philosophique

Positions Philosophiques entend rendre compte de l’enseignement de la Bible dans le domaine de la philosophie, et ce, dans une perspective réformée confessante.

Présentation de la philosophie réformée par Pierre Courthial

« Le mot philosophia n’apparaît qu’une fois dans la Sainte Écriture : au second chapitre des Colossiens ; encore est-ce en mauvaise part puisqu’il y est dit : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie (dia tes philosophias) et par une vaine tromperie…  », mais comme l’apôtre Paul ajoute : « selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ », il faut supposer qu’il peut, mieux, qu’il doit y avoir une recherche philosophique « Kata Kriston, selon Christ ».

Au reste, qui dit « philosophie » dit « amour de la sagesse », et la sagesse, la quête de la sagesse, la demande de la sagesse, la souveraineté de la sagesse, la joie de la sagesse, le don de la sagesse, etc., sont célébrés tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament.

En Occident, depuis les merveilleux Grecs, la grand’route de la philosophie a été celle d’une theoria,  c’est-à-dire d’un savoir théorique, prétendument autonome. Selon cette tradition philosophique qui persiste aujourd’hui, encore que ses modes aient varié au cours des siècles, cette activité autonome était et reste tenue pour axiomatique, comme allant de soi, indiscutable et indiscutée. (… )

Le « point de vue proprement philosophique » a été et continue d’être pour eux le point de vue « immanentiste » et « rationaliste » imperturbablement maintenu par la philosophie humaniste. Les théologiens seront ainsi, ou essaieront d’être, platoniciens, aristotéliciens, cartésiens, kantiens, existentialistes, phénoménologistes, etc. . . Et les philosophes « chrétiens » accepteront de philosopher selon la raison autonome, même lorsqu’ils tenteront, comme Maurice BLONDEL, d’esquisser une philosophie « chrétienne ».

Il faut attendre l’œuvre magistrale du philosophe Herman DOOYEWEERD, publiée en néerlandais en 1935-1936, puis développée dans la version anglaise publiée en 1953-1958 sous le titre « A new Critique of Theoretical Thought »pour que le constant axiome de la philosophie occidentale, celui de la prétendue autonomie de la raison, soit enfin, de façon décisive à mes yeux, réellement « critiqué », et pour qu’une école nouvelle de philosophie chrétienne se développe enfin aux Pays-Bas, en Afrique du Sud, aux Etats-Unis, au Canada, en Indonésie et en Grande-Bretagne. (… )

La philosophie qui s’appuie « sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ », philosophie s’exprimant en des formes diverses qui aboutissent toutes à des antinomies, philosophie enracinée dans la folle pensée d’une raison indépendante, se suffisant à soi-même, et prétendument autonome, doit « mourir » à la Croix, être « ensevelie », et « renaître » reformée, restaurée, renouvelée, transfigurée, en vraie sagesse, en saine philosophie :

Autrement dit : la philosophie doit être libérée de ses attaches radicales aux Idées, aux Images, aux Idoles, de ses attaches radicales à des Mythes – selon 2 Timothée 4.4 -, si elle veut commencer à devenir vraiment « amour de la sagesse ».

Autrement dit encore : la philosophie ne recommence à devenir libre, à devenir elle-même qu’en renonçant radicalement à sa prétendue autonomie et qu’en s’humiliant, comme tout savoir humain le doit, devant la Parole de Dieu, devant la Croix du Christ Jésus « dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Co 2.3).

Il n’y a qu’une seule Reine de toutes les sciences, de la philosophie et de la théologie, et cette Reine c’est la Parole de Dieu, seule Vérité absolue, seule source et seule norme de toutes vérités.

Quand LUTHER dit, au grand scandale de Jacques MARITAIN, que « la raison, c’est la plus grande putain du Diable » et qu’elle « est et doit être noyée dans le baptême », il s’en prend justement à la raison « autonome » qui « chez les croyants doit être tuée et enterrée ». Il ne s’agit pas chez LUTHER, comme le croit MARITAIN, d’ « anti-intellectualisme » ou de « volontarisme ». Le Réformateur entend seulement remettre la raison humaine à sa juste place : sous la Croix du Fils de Dieu, sous l’autorité libératrice et rédemptrice de la Parole de Dieu. La « putain » est appelée à entrer dans le Royaume de Dieu. Encore faut-il d’abord, pour cela, qu’elle meure et qu’elle renaisse, qu’elle meure pour renaître, à la Croix.

Une philosophie re-formée, une philosophie chrétienne, une philosophie « s’appuyant sur Christ » doit être animée par le motif biblique essentiel  : celui de la Création, de la Chute, et de la Rédemption en Jésus-Christ dans la communion de l’Esprit Saint. (… )

La Parole de Dieu doit être reconnue comme le point de départ absolu, la source absolue, et la norme absolue, de toute theoria, de toute pensée théorique, comme aussi, bien sûr ! De toute activité humaine. Elle nous apporte le cadre, la charpente, de références normatives, unifiant et orientant notre pensée et notre vie. Elle nous apporte le fondement sur lequel construire, les présuppositions nécessaires à une vraie sagesse, à une vraie philosophie. (… )

Parce qu’il a nié la seule « possibilité » d’une philosophie chrétienne et s’est laissé contaminer par le platonisme, le kantisme et l’existentialisme,  BARTH a laissé la voie ouverte aux théologies descendantes qui ont naturellement suivi la sienne depuis BULTMANN jusqu’à l’athéisme chrétien.

Certes, la philosophia reformata,  la philosophia christiana, peut et doit utiliser – après les avoir critiqués – les apports conceptuels de toutes les philosophies (y compris celles de PLATON, ARISTOTE, DESCARTES, etc.) et apporter ainsi son aide fraternelle et indispensable à la theologia reformata,  à la theologia christiana : la grâce universelle et accompagnatrice de Dieu dans tout le déroulement historique de la pensée humaine, ne peut et ne doit être méprisée; mais encore faut-il que l’autorité souveraine et totalitaire de la Parole de Dieu soit respectée avant tout. 

Toute « accommodation », tout « concordisme », dans toute pensée théorique, y compris la théologie, du motif de base biblique, chrétien, à des motifs de base apostats animant la pensée théorique prétendument autonome, a toujours abouti à des contaminations déplorables et souvent mortelles.

Parce que tous les aspects modaux de la réalité créée et de l’expérience sont nécessairement liés,  une véritable reformation de la pensée théorique doit être résolument poursuivie dans toutes les sciences, dans la philosophie d’abord qui doit être philosophia reformata,  dans la théologie et les diverses autres sciences ensuite.

Là est la vocation imprescriptible de tous les chrétiens appelés à aimer Dieu (et sa Parole) de tout leur « cœur » et de toute leur « pensée ». »

Pierre Courthial,  Philosophie et Théologie


Les néerlandais Dooyeweerd et VollenHoven (Université Libre d’Amsterdam)

Résumé des idées clés de la philosophie réformée néerlandaise, telle qu’elle a été développée par Abraham Kuyper, Herman Dooyeweerd et D. H. Th. Vollenhoven :

Abraham Kuyper (1837‑1920)

  • Souveraineté de Dieu sur toutes les sphères de la vie : Église, État, science, art, économie, éducation.
  • Vision intégrale de la culture : chaque domaine de la société doit refléter l’autorité de Dieu.
  • Principes réformés appliqués à la société et à la science : la pensée humaine ne peut être neutre, elle est toujours influencée par des présupposés religieux.

Herman Dooyeweerd (1894‑1977)

  • Théorie des « modes de l’existence » : la réalité est structurée en différentes sphères ou aspects (numérique, physique, biologique, social, moral, spirituel…) créées par Dieu.
  • Critique du rationalisme autonome : la raison humaine isolée ne peut pas expliquer la totalité de l’expérience.
  • Approche non réductrice et non dualiste : chaque aspect de la réalité a sa propre loi et son propre ordre, mais tous dépendent de Dieu.

D. H. Th. Vollenhoven (1892‑1978)

  • Analyse historique et systématique des philosophies : montre comment les systèmes philosophiques reflètent des présupposés chrétiens ou non-chrétiens.
  • Schéma conceptuel chrétien intégré : propose un cadre cohérent pour penser toutes les disciplines à partir de la révélation biblique.
  • Insistance sur la cohérence et la fidélité à la Parole de Dieu dans la réflexion philosophique et scientifique.

Résumé général :

  • La philosophie réformée néerlandaise est théocentrique, cohérente et intégrale.
  • Elle rejette la neutralité philosophique et affirme que toute pensée humaine repose sur des présupposés religieux.
  • Elle cherche à articuler la foi chrétienne avec toutes les sphères de la vie et de la connaissance.

La tradition réformée sud-africaine (Université de Potchefstroom)

La tradition réformée de Potchefstroom désigne le mouvement intellectuel, théologique et institutionnel né autour de la Potchefstroom University for Christian Higher Education (PU for CHE) en Afrique du Sud.
Fondée sur les principes du calvinisme confessant et de la souveraineté de Dieu sur toutes choses, cette tradition s’enracine dans les Trois Formes d’Unité (Confession de foi belge, Catéchisme de Heidelberg, Canons de Dordrecht) et développe une philosophie chrétienne cohérente appliquée à tous les domaines de la vie.

Cette école s’inspire directement des œuvres d’Abraham Kuyper et d’Herman Dooyeweerd (Pays-Bas), tout en forgeant sa propre expression à travers des penseurs sud-africains comme H. G. Stoker, J. A. L. Taljaard, F. J. M. Potgieter, Danie Strauss, Fanie van der Walt et Totius.

Elle défend l’idée qu’il n’existe aucune sphère neutre : science, philosophie, éthique, politique ou culture sont toutes soumises à la seigneurie du Christ et à l’autorité de la Parole de Dieu.

Apport pour la théologie réformée classique :
La tradition de Potchefstroom incarne le prolongement sud-africain du néo-calvinisme d’Amsterdam, avec une fidélité marquée à la Sola Scriptura et à la Souveraineté de Dieu.
Elle a permis de maintenir une pensée chrétienne intégrale dans le monde universitaire et a formé plusieurs générations de théologiens, philosophes et pasteurs attachés à la confession réformée.
Cette tradition a aussi joué un rôle dans la préservation de l’enseignement biblique au sein d’un contexte culturel et politique complexe, témoignant de la capacité du calvinisme classique à penser et à agir dans tous les domaines de la vie.


Les américains Van Til et Vern Poythress (Universités de Princeton puis de Westminster)

La philosophie réformée américaine s’inscrit dans une vision théocentrique et biblique de la connaissance. Elle part du postulat que Dieu est souverain sur tous les aspects de la vie et de la pensée, et que toute connaissance humaine doit être éclairée par la révélation biblique.

  • Cornelius Van Til (1895-1987), professeur à Princeton puis Westminster, a développé la philosophie presuppositionnelle de l’apologétique. Son idée centrale est que toute pensée repose sur des présupposés : la vision du monde chrétienne est la seule capable de rendre compte de la rationalité, de la morale et de la science. Van Til insiste sur la totalité de la souveraineté divine et sur le fait que l’apologétique chrétienne ne peut se baser sur des présupposés neutres ou universels.
  • Vern Poythress, disciple intellectuel de Van Til, a approfondi et systématisé cette approche, notamment en mathématiques, sciences et linguistique. Il insiste sur la cohérence entre foi et raison, et sur l’idée que les structures du monde créé reflètent l’ordre de Dieu, ce qui rejoint la perspective de Kuyper sur la souveraineté de Dieu sur toutes les sphères de la vie.

Cette philosophie s’inspire directement de l’École réformée néerlandaise :

  • Abraham Kuyper : notion de la souveraineté de Dieu sur toutes les sphères (Église, État, science), et vision de la culture comme champ de la glorification de Dieu.
  • Herman Dooyeweerd et D. H. Th. Vollenhoven : développement d’une philosophie structurée autour de principes chrétiens non dérivés de la raison pure, avec des modalités de l’existence (Dooyeweerd) ou un schéma de concepts chrétiens intégrés (Vollenhoven).

Ainsi, la philosophie réformée américaine est théocentrique, intégrale et apologétique, insistant sur le fait que la pensée chrétienne ne peut être fragmentée ou réduite à une simple rationalité humaine. Elle constitue une application pratique et académique des intuitions philosophiques de l’école réformée hollandaise dans le contexte universitaire et culturel américain.


Schéma synthétique

Illustrant la conTinuité de la philosophie réformée de l’école hollandaise à la tradition américaine

Abraham Kuyper (1837‑1920) – Pays-Bas
• Souveraineté de Dieu sur toutes les sphères de la vie (Église, État, culture, science)
• Toute culture et savoir doivent être éclairés par Dieu
• Fondation de la pensée réformée appliquée à la société

    │
    ▼

Herman Dooyeweerd (1894‑1977) – Pays-Bas
• Philosophie des « modes de l’existence » : différentes sphères de la réalité créées par Dieu
• Critique de la philosophie séculière et du rationalisme autonome
• Chaque domaine (science, art, économie… ) possède sa propre structure ordonnée par Dieu

D. H. Th. Vollenhoven (1892‑1978) – Pays-Bas
• Analyse historique et systématique des philosophies
• Développement d’un schéma de concepts chrétiens intégrés
• Souligne la cohérence de la pensée chrétienne face aux philosophies séculières

    │
    ▼

Hendrik Stoker (1899‑1993) – Université de Potchefstroom, Afrique du Sud
• Développement d’une philosophie réformée centrée sur la création et la providence
• Insiste sur la relation entre Dieu et la connaissance humaine
• Influence sur la diffusion internationale de la philosophie réformée, notamment en Afrique du Sud et aux États-Unis
• Accent sur l’éducation chrétienne intégrale et la mise en pratique dans la culture

    │
    ▼

Cornelius Van Til (1895‑1987) – États-Unis (Princeton puis Westminster)
• Apologétique présuppositionnelle : tout raisonnement repose sur des présupposés
• La vision chrétienne du monde est la seule capable de rendre compte de la rationalité, de la morale et de la science
• Souveraineté totale de Dieu et cohérence foi/raison

    │
    ▼

Vern Poythress (1940‑) – États-Unis (Westminster)
• Développement et systématisation de Van Til
• Application aux mathématiques, linguistique, sciences et herméneutique
• Ordre créé reflète l’ordre divin et intégration de la foi dans tous les domaines

Résumé clé :

  • Fil conducteur : Souveraineté de Dieu sur toute la réalité.
  • Hollande : Analyse philosophique systématique (Kuyper, Dooyeweerd, Vollenhoven).
  • Afrique du Sud : Approfondissement et diffusion (Stoker) avec accent sur l’éducation chrétienne et l’intégration pratique.
  • USA : Application académique et apologétique (Van Til, Poythress).
  • Point commun : Pensée chrétienne intégrale, cohérente et théocentrique, éclairant tous les domaines de la vie et de la connaissance.

Ressources

Cours de philosophie réformée, par le Pierre Courthial (MP3)

Autres (MP3) :

Dooyeweerd Centre

Site consacré à la Philosophia Reformata du Philosophe réformé néerlandais Herman Dooyeweerd.

The Dooyeweerd Pages

Wikipedia

Dooyeweerd’s Collected Works

Series ‘A’  (multivolume works)

A NEW CRITIQUE OF THEORETICAL THOUGHT  (1953 – 1958)

Volume 1 : The Necessary Presuppositions of Philosophy
[pdf] [html] [amzn]

Volume 2 : The General Theory of Modal Spheres and The Epistemological Problem
[pdf] [html] [amzn]

Volume 3 : The Structures of Individuality of Temporal Reality
[pdf] [html] [amzn]

Volume 4 : Index
[pdf] [html] [amzn]

REFORMATION AND SCHOLASTICISM IN PHILOSOPHY  (1945 – 1950)

Volume 1 : The Greek Prelude
[pdf] [amzn]

Volume 2 : The Scholastic Tradition in Christian Thought
[pdf] [amzn]

Volume 3 : The Philosophy of Nature and Philosophical Anthropology (unfinished)
[pdf] [amzn]

ENCYCLOPEDIA OF THE SCIENCE OF LAW  (c. 1960)

Volume 1 :  Introduction
[pdf] [amzn]
     1946 edition of chapter 1
     [pdf]

Volume 2 : A History of the Concept of Encyclopedia and the Concept of Law
forthcoming

Volume 3 : The Elementary and Complex Basic Concepts of Law
forthcoming

Volume 4 : The Typical Basic Concepts of Law and The Theory of the Sources of Law
forthcoming

Volume 5 : Revised Introduction (unfinished)
forthcoming

Series ‘B’  (essay collections)
The Struggle for a Christian Politics  (1924 – 1927)
[pdf] [amzn]

The Crisis in Humanist Political Theory  (1931)
[pdf] [amzn]

A Christian Theory of Social Institutions (1947)
[pdf] [buy; scroll down]

Roots of Western Culture  (c. 1959)
[pdf] [amzn]

In the Twilight of Western Thought  (1960)
[pdf] [amzn]
(See important caveat on this edition by Paul Otto; pdf) Time, Law, and History  (seven essays, various dates)
[pdf] [amzn]

1. My Philosophy of Time  (1936 – 1940)
2. The Structure of Jural Principles and the Method of the Science of Law  (1930)
3. Law and Society in the Crisis of Modern Historicism  (1949)
4. A New Study of Aristotle’s Concept of Justice  (1958)
5. The Debate about the Concept of Sovereignty  (1950)
6. Individual and Community in Roman and Germanic Conceptions of Property  (1936)
7. Law and History  (1938)
Legal, Social, and Political Philosophy  (six essays, various dates) [pdf]

1. Calvinism and Natural Law (1925)
2. The Modal Structure of Jural Causality (1950)
3. Legal Philosophy and Sociology of Law (1964)
4. The Individual and Community (1946)
5. The Contest Over the Concept of Sovereignty (1950)
6. The Christian Idea of the State (1936)
Christian Philosophy and the Meaning of History  (four essays, various dates)
[pdf]

1. Christian Philosophy : An Exploration (1956)
2. The Meaning of History (1942)
3. The Criteria of Progressive and Reactionary Tendencies in History (1958)
4. Dangers of Intellectual Disarmament of Christianity in Science (1937)
Political Philosophy  (four selections, various dates)
[pdf]

1. Christian Idea of the State (1936)
2. The Individual and Community (1946)
3. The Structural Principle of the State [from A New Critique vol.3]  (1958)
4. Classical Humanism [from Roots]  (c.1959)

Additional excerpts and articles


Against Compulsory Vaccination (1923)
[pdf]

Nature and Grace in the Calvinistic Law-Idea (1928)
[html]

The Limits to State Interference in the World of Business (1931)
[html]

Translation of excerpts from De Wijsbegeerte der Wetsidee  (1935 – 1936)
[pdf]

Study Notes for De Wijsbegeerte der Wetsidee
[pdf]

A rough Table of Concordance between
De Wijsbegeerte der Wetsidee and A New Critique of Theoretical Thought.
[pdf]

Kuyper’s Philosophy of Science (1939)
[pdf]

Theory of Man : 32 Propositions (1942)
[pdf]
32 Propositions with annotations
[pdf]

Introduction to a Transcendental Criticism of Theoretical Thought  (1947)
[pdf] [html]

Transcendental Problems of Philosophic Thought  (1948)
[html]

The Secularization of Science  (1953)
[pdf] [html]

The Analogical Concepts (1954)
[pdf]

Creation and Evolution (1959)
[pdf]

What Is Man ? (1960)
[pdf]

Center and Periphery (1964)
[pdf]

Summary Intro to the Philosophy of the Cosmonomic Idea (1967)
[pdf]

C.VanTil and The Transcendental Critique (1971)
[html]

The Epistemological Gegenstand-relation (1975)
[pdf]

Van Til et l’Ecole « Présuppositionnaliste »

http ://www.vantil.info/

Cornelius Van Til
Site consacré au théologien-philosophe-apologète américain Cornélius Van Til.

Fondateur de l’Ecole dîtes « Présuppositionnaliste » !


Bibliographie et recensions

Jean Brun,  Le retour de Dionysos, 1ère éd., Desclée et Cie, 1969 (épuisée) ; 2ème éd. Revue et augmentée, Les Bergers et les Mages, 1976.

Jean Brun,  Les vagabonds de l’occident, Paris, Desclée, 1976, 222 PP.

Pierre Courthial,  « Philosophie et théologie »,  Fondements pour l’avenir, Aix-en-Provence, Ed. Kerygma, 1981, pp. 79-87.

Francis SCHAEFER,  Dieu, illusion ou réalité,  Démission de la raison,  Le christianisme face au 21e siècle,  La vraie spiritualité,  Les grands thèmes de la Bible